Le Corps européen de solidarité bénéficiera d’un budget renforcé en 2026 : plus d’opportunités pour les jeunes, plus d’impact pour les territoires
La Commission européenne vient de publier l’appel à propositions « Corps européen de solidarité 2026 », accompagné de son guide du programme. Cette édition est particulière : elle marque les 30 ans du volontariat européen – lancé en 1996 avec un projet pilote de Service Volontaire Européen.
Pour célébrer ces étapes, l’Union européenne renforce son engagement. Le programme bénéficiera en 2026 d’un budget porté à 175,3 millions d’euros, une progression qui permettra à encore plus de jeunes de s’engager dans des projets de solidarité en Europe et au-delà.
Un programme qui transforme des vies… et les communautés
Depuis sa création, le Corps européen de solidarité (CES) a déjà ouvert des horizons à plus de 150 000 jeunes à travers 22 000 projets : soutien aux communautés locales, solidarité environnementale, inclusion sociale, aide humanitaire, actions de développement…
Le programme 2026 s’inscrit dans cette continuité et reste structuré autour de quatre priorités clés :
- Inclusion et diversité
- Transition écologique et durabilité
- Transformation numérique
- Participation démocratique
Ces priorités font écho aux besoins d’une Europe en pleine mutation : plus solidaire, plus résiliente, plus attentive à chaque génération.
Solidarité renforcée : les priorités 2026
En plus des projets de volontariat, des projets de solidarité et des actions de mise en réseau, le CES 2026 met l’accent sur les Équipes de volontariat dans les domaines hautement prioritaires, autour de trois axes stratégiques :
- Mieux préparer et soutenir les populations touchées par des conflits ou des catastrophes naturelles, dans la logique de la nouvelle stratégie européenne de préparation.
- Renforcer les compétences de base des jeunes les plus éloignés des opportunités, en lien avec la stratégie européenne des compétences.
- Promouvoir la solidarité intergénérationnelle, la coopération entre générations et la lutte contre la discrimination liée à l’âge.
Ces orientations s’inscrivent pleinement dans les priorités politiques de la Commission 2024-2029 et réaffirment le rôle du volontariat comme vecteur de cohésion et d’empathie.
Une demande en hausse, un budget en augmentation
La demande est forte : aujourd’hui, seul un jeune inscrit sur dix peut participer, faute de moyens.
Avec une hausse de 5,6 % du budget par rapport à 2025, le programme entend rendre l’accès plus équitable dans toutes les régions européennes et dans les pays associés.
Même dynamique du côté du volontariat en aide humanitaire, dont le budget progresse de 17,7 %, permettant à davantage de jeunes de s’engager dans des missions internationales exigeantes et profondément humaines.
Comment participer ?
Les organisations publiques ou privées souhaitant proposer un projet en 2026 doivent :
- Détenir un label de qualité CES garantissant leurs capacités et le respect des principes du programme.
- Déposer une candidature auprès :
- de leur agence nationale (pour les actions gérées indirectement),
- ou de l’Agence exécutive européenne pour l’éducation et la culture (EACEA) pour les actions gérées directement.
Les pays associés au programme incluent l’Islande, le Liechtenstein, la Macédoine du Nord et la Turquie.
Un héritage européen de 30 ans
Le CES poursuit une démarche entamée en 1996 avec les premières initiatives de volontariat financées par l’UE. Ces programmes ont progressivement ouvert la voie au Service Volontaire Européen, puis au Corps européen de solidarité.
Depuis 2021, le programme dispose d’un budget total d’un peu plus d’un milliard d’euros, avec l’objectif d’accompagner plus de 185 000 jeunes volontaires d’ici 2027.
